[dropcap type=”1″]A[/dropcap]vec le clip ultra-violent de « College Boy », titre phare de son nouvel album Black City Parade, Indochine a fait le buzz la semaine dernière, créant même un début de polémique. Dénonçant la violence ordinaire, et notamment le harcèlement à l’école, on y voit notamment un lycéen se faire crucifier par ses gentils petits camarades, qui l’achèvent à coup de kalachnikov. Sympa. Au point d’attirer l’attention du CSA, qui devrait sinon le censurer, au moins déconseiller ce clip aux plus jeunes.
“Tout ce qui marche est suspect”
Invité du “Grand Journal” de Canal+ hier, le leader d’Indochine (y-a-t’il d’ailleurs réellement d’autres membres dans ce groupe ?), Nicolas Sirkis, est venu défendre son bout de gras. “Aujourd’hui tout ce qui marche est suspect, dès qu’on ouvre sa gueule on dit que c’est pour faire du buzz donc c’est un peu compliqué”, a-t-il accusé.
Le chanteur continue : “Ce clip va aider beaucoup de gens (…) Quand on va dans des musées c’est ouvert à tout le monde, et dans les musées on voit des choses magnifiques mais ultra-violentes.” Certes, sauf que l’on va au musée par choix, sans se faire imposer un clip malsain assis devant son petit écran, qui oblige à zapper (et surtout éventuellement à se lever si la télé-commande est hors-de-portée).
Moins violent que “Les Anges de la télé-réalité”
Mais Nicolas Sirkis, loin d’être à court d’argument face à Jean-Michel Aphatie & Co, avait bien préparé son affaire pour défendre le clip réalisé par Xavier Dolan. “Je pense qu’on voit plus de violence tous les jours à la télévision, où les gens se traitent de ‘sale pute’, que dans ce clip. Pour l’éducation, ‘Les Anges de la télé-réalité, c’est plus violent”, poursuit l’homme à la mèche étrange.
Bon allez d’accord, là tu marques un point, même si cette grande émission culturelle a tout de même permis à la France de découvrir Nabilla. Mais bon ça ne veut pas dire que l’on aime ton clip, hein.